Le musée de la fraise et du patrimoine de Plougastel-Daoulas est un partenaire très engagé dans la labellisation Géopark du Parc naturel régional d’Armorique. Plusieurs animations et sites valorisés sur son territoire en témoignent. 

Emission réalisée en partenariat avec le Parc naturel régional d’Armorique dans le cadre de sa candidature à la labellisation Géopark

Retrouvez les actualités du musée de la fraise et du patrimoine de Plougastel-Daoulas sur son site internet. 

Sans un sol adapté, pas de cultures et donc pas de fraises ! Sans roches et pierres, pas de patrimoine architectural. Il était donc tout à fait logique pour le musée de la fraise et du patrimoine de Plougastel-Daoulas d’adhérer à la démarche de labellisation Géopark du Parc naturel régional d’Armorique. 

Sol favorable aux fraises et au lin et riche patrimoine religieux en pierres de Kersanton et de Logonna

Les fraises ont été cultivées dès le XVIIe siècle à Plougastel-Daoulas. D’aucuns mentionnent le rôle de Fraisier, marin et amateur de botanique. Dès cette époque, le sol argilo-schisteux était favorable au développement de la fraise (avec le climat océanique et les terrains légèrement en pente… qui sont toujours utilisés pour faire pousser les précieux fruits. Le lin était également cultivé là et a généré un essor économique auquel Plougastel doit son calvaire et ses chapelles ; le musée met aussi en avant ce patrimoine très lié à la géologie puisqu’il est bâti en pierres de Kersanton et de Logonna. 

Paléontologie et archéologie, de la pointe de l’Armorique au Rocher de l’Impératrice

Fossiles et calcaire d’anciens récifs de coraux nous font remonter le temps jusqu’au Dévonien (410 millions d’années), à la pointe de l’Armorique, site d’intérêt international, bien protégé et accessible aux visiteurs. Le musée y propose des visites flash. 

En matière archéologique, un site majeur se trouve également à Plougastel : le Rocher de l’Impératrice et ses plaquettes gravées par des hommes de l’Azilien (de 14000 à  2500 ans). Les recherches sont en cours et seront valorisées au musée dans les prochaines années. En attendant, des visites guidées sont proposées ponctuellement par le Conseil départemental qui possède le site. 

Le dossier de candidature du Géopark (plus de 300 pages en français et autant en anglais) est envoyé en ce mois de novembre. Affaire à suivre… La première plaque du Géopark a été apposée à Menez-Meur à Hanvec, puisque c’est l’une des futures maisons du Géopark. Ensuite, les acteurs du territoire auront plus de 4 années pour valoriser les patrimoines liées à la géologie du parc d’Armorique.