Aïe, nos troupes sont atteintes ! Malgré un forfait pour maladie (on ignore laquelle mais pour plus de sûreté, c’est deux semaines d’arrêt) on continue à vous tenir compagnie du mieux qu’on peut. Pour l’instant, on a encore assez de « nerf de la guerre » et surtout nos émissions sont essentielles à notre moral à nous aussi.

Sur trois salariés, si l’un est frappé, forcément ça fait un tiers des effectifs en moins, comme pour les volontaires en service civique dont l’une des trois est de fait « empêchée dans sa mission » qui est d’aller sur le terrain.
Nous avons donc un arrêt maladie mais on ne saura probablement jamais si c’est le coronavirus ou pas (on espère que ce ne sera pas grave, donc sans doute pas de test…). On s’interroge…doit-on lancer nous aussi une « opération résilience »  ?
Le résultat à l’antenne, c’est qu’on n’assurera que 4 LEMissions de la maison, au lieu de 5 les lundis, mardis, jeudis et vendredis, en tout cas ces deux prochaines semaines.

L’intérêt d’être une petite structure, c’est que nous n’avons pas besoin de nous perdre en moult réunions inutiles comme certains semblent le faire si l’on en croit les réseaux sociaux. On opère par conférence téléphonique donc on sature peu l’Internet. Entre salariés, on s’appelle une fois pas jour (deux fois maximum). Les administrateurs échangent une fois par semaine.

Et pour garder du lien avec les bénévoles, le bon vieux téléphone fonctionne à plein, en plus des réseaux sociaux ou du mail.

Parlons de ce qui préoccupe tout le monde (après la santé) : l’argent. Notre radio vit pour moitié de la subvention d’Etat du FSER (Fonds de soutien à l’expression radiophonique) qui a été versée il y a quelques temps ; c’est plutôt la prochaine qui risque d’avoir du retard… De même, les appels à projets auxquels nous avions répondu et qui avaient été acceptés ont déjà fait l’objet de subventions. Même si les ateliers radio sont à l’arrêt, espérons qu’on ne nous demandera pas de rembourser ensuite ! Donc pour l’instant, nous avons la trésorerie pour verser les salaires.

Témoignez de votre vie au temps du coronavirus !

Si vous êtes du Finistère et si vous souhaitez raconter votre vécu de la crise sanitaire, n’hésitez pas à nous laisser un message sur

redaction@radioevasion.net

Nous vous proposerons alors une interview à distance.
Merci à toutes et tous de votre fidélité, nous écouter, c’est pour votre bien !