L’ail des ours préfère les sous-bois. Attention à ne pas confondre ses feuilles avec celles du muguet et ou du colchique, qui sont toxiques mais ne sentent pas l’ail.

L’ail sauvage comestible prend deux formes communes : l’ail des ours et l’ail triquètre. Marie cultive nous aide à les différencier, juste pour le plaisir d’apprendre car, dans un cas comme dans l’autre, tout se mange dans ces deux plantes.

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L’ail des ours – alium ursinum – et l’ail triquètre – alium triquetrum – sont de la même famille. Tous deux sont des plantes vivaces à feuillage caduc et fleurs blanches. L’ail des ours a des feuilles plus arrondies et larges (attention à ne pas les confondre avec celles – toxiques – du muguet, qui ne sentent pas l’ail…). Les fleurs des deux plantes sont également différentes. Celles de l’ail triquètre, des clochettes, sont plus précoces (dès mars) et la plante est plus fréquente (elle pousse partout, même en plein soleil, sur tout type de sol). L’ail des ours fleurit en mai et préfère les sous-bois.

Tout se mange dans les deux espèces d’aulx, de préférence en pesto (broyé avec de l’huile d’olive et des noix ou des amandes, ainsi que du parmesan ou du grana padano). L’ail des ours se sèche facilement. N’hésitez pas à en verser sur votre raclette, vos champignons ou votre omelette.

L’ail triquètre s’adapte à tous les sols et toutes les expositions. Ses feuilles sont plus fines que celles de l’ail des ours ; ses fleurs sont en forme de clochettes tombantes.