C’est pendant le confinement que Paul Tréguer a ouvert son blog Repères – évolution du monde. Il nous y propose philosophie, chroniques de  voyages, poèmes et contes, passés par le prisme de la science et de l’océan mais aussi de l’humanisme et de l’optimisme.

Le blog Repères et évolution du monde de Paul Tréguer

Quand on a voyagé dans le monde entier et sur toutes les mers de la planète ou presque, on garde l’esprit très ouvert. En tout cas Paul Tréguer retient de son parcours de scientifique – chimiste océanographe – la découverte de l’autre et l’apprentissage de la tolérance.

Dans ce blog Repères-évolution du monde né pendant le confinement, il nous propose ses réflexions sur le monde comme il va, à travers de thématiques liées ou non à l’actualité : énergies marines renouvelables, pollution plastique, rapport à l’autre et à l’ « étranger », collapsologie, bonheur, voyage…

Voyager fait grandir

Une part importante du blog est d’ailleurs consacrée aux notes de voyages, illustrées par de très belles photographies. Paul Tréguer nous emmène en Algérie, à Madère, au Maroc mais aussi au Canada et aux Etats-Unis… Le chercheur y rappelle l’importance de l’exploration du monde pour l’être humain, la véritable découverte, celle qui prend le temps de la rencontre et de la compréhension de l’altérité, de la différence. Certes malmené par l’épidémie de covid, le besoin de voyage est toujours présent, à juste titre pour Paul Tréguer.

Convaincu de la nécessité de faire passer la science auprès de tous les publics, Paul Tréguer partage avec nous son optimisme sur cette question. Malgré les fausses informations et croyances en tout genre, la posture scientifique composée de questions, de débats, de controverses, de curiosité trouve encore sa place en ce monde complexe. Et la science est à l’image de l’humanité, avec ses facettes positives et négatives. Elle n’est qu’un instrument qui – utilisé à bon escient – pourra fournir des solutions à nos problèmes contemporains : inégalités, réchauffement climatique, pollutions. Le tout est de ne pas baisser les bras. Et ce n’est pas le genre de Paul Tréguer.