Les actions d’Eau et rivières de Bretagne et de la Maison de l’agriculture biologique sont souvent liées ; la qualité de l’eau des rivières et la préservation des milieux aquatiques tiennent en effet largement aux modes de production agricole. Annick Postollec par exemple est bénévole active pour les deux associations.

Le site internet d’Eau et rivières de Bretagne et le site internet de la Maison de l’agriculture biologique du Finistère

Cette année, Eau & Rivières de Bretagne nous fait découvrir les autres associations avec lesquelles elle travaille sur le terrain autour de différentes problématiques. La saison s’est ouverte avec les usines de méthanisation et les pollutions qu’elle peuvent engendrer ; une question liée au modèle agricole intensif, régulièrement mis en cause pour son impact sur la qualité de l’eau : pesticides qui polluent les rivières et nuisent à leur faune et à leur flore, excédents de nitrates qui font proliférer les algues vertes, démembrement des champs (et disparition du bocage) qui accélèrent le ruissellement des eaux de surface … 

Il était donc logique que Eau & Rivières de Bretagne défende un modèle agricole alternatif et en particulier l’agriculture biologique. D’où une alliance assez naturelle en Finistère avec la Maison de l’agriculture biologique.(Mab) qui est d’ailleurs partie prenante de la pétition pour un moratoire sur la méthanisation.

Des relais locaux pour promouvoir l’agriculture biologique

Depuis 2018, la Mab du Finistère s’appuie sur des « relais locaux », des personnes – simples citoyen(ne)s ou militants associatifs – qui souhaitent convaincre le plus grand nombre de l’intérêt de l’agriculture biologique et de tout ce qui lui est lié : consommation alimentaire, gestion des déchets, choix de vie, pratiques de jardinage, etc.
Parmi la trentaine de relais locaux bénévoles de la Mab, certain(e)s sont donc aussi engagé(e)s dans d’autres associations. Ainsi Annick Postollec est relais local de la Mab au nom d’Eau et rivières de Bretagne dont elle est aussi adhérente. Elle a suivi plusieurs formations proposées par la Maison de l’agriculture biologique du Finistère afin de pouvoir répondre à toutes sortes de questions et d’interpellations à propos de l’agriculture biologique. Elle peut aussi utiliser les outils pédagogiques conçus par la Mab pour faire de la médiation à l’occasion de salons ou de rencontres avec le public.
Chaque relais local peut choisir ses sujets de prédilection et intervient selon ses disponibilités. Ce sont des ambassadrices et ambassadeurs de la bio ; leur travail de fond est destiné à faire progresser l’idée que non seulement en Finistère consommer bio est bénéfique pour l’environnement et la santé mais qu’on peut se le permettre même avec des revenus modestes ; bref il s’agit aussi de gagner une « bataille d’influence ».