Espaces de convivialité et de lutte contre la production des déchets, les « repair cafés » – cafés réparation – sont en suspens à cause de la crise sanitaire. La Coben (Confédération bretonne pour l’environnement et la nature) et le repair café de l’Iroise en organisent un en visioconférence le 27 janvier 2021.

S’inscrire gratuitement au repair café sur le site internet de la Coben

Morgane Le Campion, chargée de mission pour la Coben

Réduction des déchets, transmission de savoir-faire et convivialité

Les repair cafés s’installent dans toutes sortes de lieux : centre social, maison pour tous, médiathèque, café, recyclerie… du moment que le lieu est convivial et qu’on peut y étaler ses outils et son matériel pour réparer.
Car c’est bien l’objectif premier d’un repair café : réparer des objets, vêtements défectueux, plutôt que de les jeter. On lutte contre le gaspillage, on détourne l’obsolescence programmée, on participe à une économie plus circulaire, et on évite de racheter, donc de surconsommer.
Sur place, des bénévoles spécialistes en électronique, couture, menuiserie ou autres bricolages transmettent leur savoir-faire et aident les participant(e)s à réparer. Il s’agit donc aussi de transmission et d’acquisition d’autonomie.
Enfin, on passe aussi un bon moment collectif et on retrouve régulièrement les habitués de ces repair cafés qui ont lieu régulièrement.

La Coben recense une soixantaine de repair cafés en Bretagne, elle cartographie leur réseau et valorise leurs actions.

Une version en ligne, grâce à la visioconférence

En période épidémique, impossible d’organiser physiquement les repair cafés. Pour maintenir malgré tout le lien entre les adeptes de la réparation et faire connaître ce concept à de nouveaux publics, la Coben et le repair café de l’Iroise se sont inspirés d’expériences américaines pour proposer la version en ligne. Un rendez-vous aura lieu le 27 janvier 2020 de 18h à 20 heures. Pour participer, il faut s’inscrire sur le site internet de la Coben, décrire l’objet à réparer et la panne ou la dégradation. Le jour J, un premier échange en visioconférence rassemble tous les participants, puis différents ateliers en plus petits groupes se répartissent selon le type d’objet et/ou de réparation.

Si l’expérience est convaincante, il y en aura d’autres.