Le centre social Polysonnance à Châteaulin était l’invité du LEM ce mercredi. Au moment où plus que jamais, la nécessité de créer du lien entre habitants d’un même territoire est une urgence, comment un centre social continue à exercer ses missions au quotidien ?

L’association Polysonnance garde le cap dans cette période agitée pour les associations. Avec un nouveau directeur en place depuis 1 an, Gwen le Gars, l’association est pleine d’énergie. Il faut ce qu’il faut pour affronter la tempête du COVID. Après une période d’adaptation et de tâtonnement en mars dernier, la structure fait face et à adapter son fonctionnement en allant à la rencontre des habitants. Aujourd’hui, le centre social reprend petit à petit ses habitudes avec tout de même quelques contraintes causées par le contexte sanitaire. Des habitudes qui reviennent avec l’accueil de jeunes et où Loïk, coordinateur jeunesse, peut enfin relancer des projets presque comme avant. Même si l’incertitude et l’aboutissement des projets dépendent des soubresauts de la crise sanitaire.

Outil de territoire au service des habitants, Polysonnance est une association, où les habitants sont les pilotes du navire. Au total, 13 membres composent le bureau. Joëlle Clabon, co-présidente a une mission, comme les autres membres du bureau, ils doivent veiller au bon fonctionnement de la structure. Bénévole au service d’une association et d’un centre social, par les temps qui courent, ce n’est chose pas simple et encore moins demandée. Pourtant malgré la baisse du nombre d’adhérents, le conseil d’administration tient la barre en attendant les jours heureux.