C’est l’un des amphibiens les plus communs en Bretagne : la salamandre tachetée trouve un cadre de vie propice dans notre région, avec des températures clémentes et de l’humidité. Stéphane Wiza, herpétologue de l’association Bretagne vivante nous dresse son portrait et nous explique comment l’observer.
La lettre de l’herpétologie (science des reptiles et amphibiens) sur le site internet de Bretagne vivante
Réécoutez l'interview
Reproduction de la salamandre tachetée au printemps ou en automne
Les conditions d’habitat favorables aux salamandres
Comme elle est venimeuse pour qui la croque, la salamandre tachetée a peu de prédateurs (et il est interdit de la manipuler puisque c’est une espèce protégée). Elle souffre en revanche de la raréfaction de ses proies, victimes des pesticides. Peu exigeante, elle a besoin d’un milieu terrestre riche en cachettes (forêt, bois, jardin pas trop entretenu, haie bocagère) avec un point d’eau à proximité (moins de 100 mètres) pour larguer ses têtards. Elle apprécie le climat breton humide et frais sans être trop froid.
La salamandre tachetée est moins menacée que d’autres amphibiens mais ses effectifs régressent malgré tout et elle est aussi suivie de près par les naturalistes ; vous pouvez participer à des observations comme l’enquête nationale de la SHF, la nuit des dragons et l’enquête faune de Bretagne vivante sur le territoire de Brest métropole (l’enquête de novembre 2021 sera consacrée à la Salamandre).