Le rappeur Lujipeka, membre du collectif Columbine, sera en résidence aux Trans Musicales, du 1er au 5 décembre. Il viendra interpréter son tout nouvel album Montagnes Russes, tous les jours, à l’Aire Libre.

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Les débuts en solo

Lujipeka a commencé sa carrière en groupe. Le jeune rappeur breton, de Rennes, crée le collectif Columbine avec sa bande de potes, à la fin du lycée. Après trois albums de Columbine, les membres sont tous d’accord pour partir chacun de leur côté, en solo. Mais le groupe n’est pas dissous pour autant, de toute façon à la base c’est juste des potes, donc même en solo, Lujipeka fait appel aux mêmes personnes qu’avant pour les prods ou pour les visuels. Le début de carrière solo de Lujipeka rencontre un petit obstacle, l’EP L.U.J.I devait sortir en mars 2020, il est repoussé de deux mois à cause du confinement. À la place il se lance un défi, faire un autre EP en 10 jours. Il l’appellera P.E.K.A, et il montrera l’avancée du travail, chaque jour à ses abonnés sur Instagram. Ça lui rappelle ses débuts dans la musique. Un ami fait une prod, tu écris, tu enregistres, et le morceau sort une semaine après. Il relativise sur sa situation, en se comparant aux techniciens qui vivaient des spectacles, et qui souffrent vraiment de la situation. Après les EP L.U.J.I et P.E.K.A, il annonce sur Instagram qu’il annule le prochain EP qui était prévu, pour directement travailler sur un album. Il a profité du confinement pour faire du sport, jouer à la play, regarder des films et écouter des albums. Il profitera du déconfinement et de l’été 2020 pour écrire son premier album, Montagnes Russes.

Travailler seul

Lujipeka profite d’être seul pour tester une nouvelle façon de travailler, et de se permettre des choses qu’il n’aurait pas fait avec Columbine. Pour l’écriture, il écrit sur un cahier, et sans musique. Chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps. Son objectif c’est d’être plus clair dans ses textes et d’organiser ses idées. Il parle beaucoup de lui dans l’album, il dit dans une interview qu’il écrit comme s’il s’engueulait lui-même. Il reste proche de certains thèmes qui étaient abordés chez Columbine. L’adolescence, la mélancolie, la fuite du succès. Mais l’album est plus coloré que chez Columbine, autant musicalement que visuellement avec la pochette. Lujipeka reste proche de ses amis de Columbine, mais il n’invite personne en featuring. Le seul invité de l’album, c’est pour la composition, et c’est le musicien Cerrone, qui avait déjà fait un pas dans le rap en produisant pour Laylow. Là il est sur le morceau On ira, et c’est le parfait exemple de ce que Lujipeka se permet, maintenant qu’il est seul. Un morceau électro french touch, qu’il n’aurait pas fait avec Columbine.

Pour voir Lujipeka en concert, ce sera aux Trans Musicales de Rennes, à l’Aire Libre, du 1er au 4 décembre à 20h45 et le dimanche à 17h15.