La Coordination ferroviaire bretonne rassemble 12 associations qui militent pour le développement du train quotidien. Désormais reconnue comme un interlocuteur par la Région Bretagne, elle espère que ses revendications seront entendues dès 2022.

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12 associations sont réunies dans la Coordination ferroviaire bretonne qui a été reçue par le vice-président du Conseil régional chargé des mobilités et du climat Michaël Quernez à la mi-décembre 2021. Si l’amorce du dialogue est encourageante pour les usagers du TER, il reste un point de divergence entre la Région, très orientée vers la grande vitesse et la LNOBPL (Ligne Nord-Ouest Bretagne Pays de Loire) alors que les associations demandent davantage de trains du quotidien et une amélioration du service des usagers locaux (y compris en matière de transport de marchandises). Par ailleurs, la coordination, via l’association Oui au train de nuit, s’étonne que la Bretagne ait été totalement oubliée du plan de redéploiement des trains de nuit.

En matière de desserte, la Coordination déplore une fréquence de TER insuffisante aux heures de pointe.
(Exemple : aucun TER Vannes‑Quimper entre 16h30 et 18h15) et trop peu de TER le week-end (la couronne rennaise Bannalec, etc. ne sont pas desservis).
Les correspondances train/train et car/train sont à améliorer comme à Rosporden-Carhaix.
La liaison vers l' »Arc Atlantique » reste faible (et n’est pas prévue par le projet LNOBPL) ; on compte très peu de Quimper-Nantes (ou Brest-Nantes) et la ligne Redon – Saint‑Nazaire n’existe plus. Il n’y a pas non plus de train en Centre-Bretagne.
La liaison avec des régions proches laisse aussi parfois à désirer comme la Normandie (Rennes-Caen se fait en bus) car il  manque un train Fougères-Rennes.

Les revendications des associations portent aussi sur les gares, dont certaines ne sont pas du tout desservies malgré un bassin de population présent (Hanvec) et où l’accès aux guichets avec aide humaine est de plus en plus difficile.
Dans certains PEM l’organisation des correspondances, par exemple entre les horaires des trains et ceux des bus, doit être travaillée comme à Redon.
D’autres demandes concernent la sûreté (présence d’un contrôleur même sur les courtes distances), les tarifs, la possibilité d’associer l’usage du train et du vélo  (peu de places pour les vélos dans les TER ou des tarifs dissuasifs, manque des dessertes dans les gares où il y a des voies vertes comme Châteaulin, Hennebont, Rosporden, Roscoff, etc.
La coordination déplore aussi le fonctionnement des instances de concertation comme les comités de ligne, la segmentation TGV-TER qui fait qu’avec un billet de l’un, on est en fraude dans l’autre.