Photo de couverture : Ben et Katherine, Slat Lake City par ©Brice Portolano

Pluie d’images, le festival de photographie de Brest a lieu du 15 janvier au 26 février 2022 avec 32 expositions sous le signe d’un thème bien dans l’air du temps : mutation(s).

Le site internet du festival Pluie d’images

La page Facebook du festival Pluie d’images

Interview de Jacques Balcon et Séverine Cren de l'association Capab

L’association Capab elle même est en mutation, de Collectif armoricain des photographes amateurs brestois, elle est devenue Collectif armoricain des photographes auteurs brestois pour valoriser la photo comme art et comme expression à part entière ; expression publiée et exposée aux regards de tout le monde ; certains des adhérents de l’association sont d’ailleurs photographes professionnels ou semi-professionnels.

Une édition 2022 en mutation(s)

Après le « décalé » voici donc « mutation(s) » un terme on ne peut plus approprié à la période que nous traversons. Pour le festival Pluie d’images, la principale nouveauté de l’édition c’est la mise en place d’une « Maison du festival » au 8 rue Saint Martin à Brest qui accueillera le public  mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 14h à 18h. On y trouvera toutes les informations utiles liées au festival : programmes et informations pratiques ; on y verra également un medley des expositions des photographes invités cette année, mais aussi des rétrospectives de festivals passés et une exposition proposée par les photographes de l’association Pluie d’Images – CAPAB. Ce sera enfin un lieu d’échange à travers des rencontres thématiques organisées les jeudi 27 janvier,
3, 10 et 17 février 2022 à partir de 19h. Cette Maison du festival pourrait préfigurer ce que serait à terme une Maison de la photo plus permanente que l’association appelle de ses vœux.

32 expositions, des rencontres et déambulations

Les photographes invités sont les suivants : Brice Portolano qui, dans No signal, s’est intéressé à toutes celles et ceux qui se mettent « en retrait du monde » et vont vivre dans des endroits déserts ou presque, Michal Solarski et Tomasz Liboska racontent quant à eux le passage à l’âge adulte des jeunes polonais rebelles qui se rasent la tête pour l’occasion (Cut it short), Elliott Verdier a quant à lui documenté la sanglante guerre civile (1989-2003) dont le Libéria ne parle pas dans Reaching for dawn. En résidence à Brest après y avoir grandi et l’avoir quittée pendant 20 ans, Nadine Jestin renoue avec ce passé intime et nous le photographie (Mes yeux cherchent la mer). On verra aussi le travail des Bretons Dominique Le Roux sur la déconstruction des sous-marins brestois (Inversion), celui de Benjamin Vanderlick sur les Brestois originaires d’ailleurs (Brest cosmopolite) et leur regard sur la ville, et celui d’Yves-Marie Quemener sur le paralympisme niveau. 

Comme tous les ans, les organisateurs du festival ont aussi fait appel aux photographes locaux, professionnels et amateurs, aux associations et clubs de photographie. Plusieurs événements sont programmés tout au long du festival, depuis l’inauguration jusqu’aux ateliers pédagogiques, en passant par des visites-déambulations, rencontres et projections.

Les expositions sont présentées à Brest, Saint-Renan, Le Relecq-Kerhuon, Plougastel-Daoulas, Daoulas et Lopérhet, du 15 janvier au 26 février 2022.