Venue d’Inde, la pratique du yoga est désormais bien installée en occident. Sa dimension spirituelle y est peu explorée mais cela reste une discipline qui permet de connaître et préserver son corps, tout en ralentissant dans un monde agité. Aurélie Soumagnas, enseignante de l’association Axiom à Pont-de-Buis-lès-Quimerc’h, partage avec nous son expérience.

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On trouve des traces de pratique du yoga très anciennes en Inde (2500 ans av. JC). Le mot lui-même est identifié au 3e siècle. Si on s’y intéresse, c’est univers très foisonnant et très riche, associé à toute une culture, y compris dans d’autres pays que l’Inde, comme le Tibet ou l’Égypte. En Europe, c’est à partir des années 1970 qu’il s’est véritablement répandu. Le volet philosophique voire spirituel du yoga y est peu étudié. Les pratiquants occidentaux s’intéressent essentiellement au volet physique et corporel, le yoga des postures. Pour autant, le hatha yoga (yoga de l’effort), le plus répandu, propose aussi d’apprivoiser sa respiration, élément important de relaxation et d’évacuation du stress. Certains professeurs de yoga invitent d’ailleurs leurs élèves à des séquences de méditation (les premiers yogis étaient des hommes, qui pratiquaient individuellement dans une ascèse)

Se poser un peu dans un monde ultra rapide

Parmi les multiples bienfaits du yoga, on peut signaler aussi bien l’entretien corporel que l’amélioration de la souplesse ou le gainage… c’est en tout cas un excellent moyen de contrer les effets de la sédentarité (maux de dos ou autres). Le yoga est aussi un moyen de se poser, de ralentir dans une société qui accélère sans cesse.