Issu des brumes stupéfiantes mêlées à la contre-culture libertaire, le cyberpunk est né dans les années 70 et à lentement diffusé dans la sf.

Bien que déclaré éteint à la fin des années 70, ce genre est pourtant toujours vivace.

Je vous propose d’en faire un rapide survol pour savoir de quoi on parle.

 

Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?

Aujourd’hui, je persiste , je vais encore vous parler de Philip K Dick mais pas que …

Aujourd’hui, je vais vous parler de cyber punk.

Un héritage lourd à porter

A la fin de l’émission précédente, je vous avais laissé de Blade Runner.

Film qui a laissé une grosse empreinte dans le milieu du cinéma en général et dans celui de la sf en particulier.

Et qui n’avait jamais eu de suite… jusqu’en 2017.

Produite par Ridley Scott et réalisée par Denis Villeneuve, voici Blade Runner 2049.

L’action se déroule en 2049, c’était facile.

Nous sommes toujours à Los Angeles et point de vue météo , c’est toujours pas ça .

Il fait moins « nuit » que dans le premier mais il ne fait pas beau , la pluie est toujours très présente, la neige aussi ainsi qu’une sorte de pluie de cendres ….

L’humanité n’est pas au meilleur de sa forme, en 2022 un black out total a effacé toutes les données numériques.

Seul le papier a survécu à cette attaque.

Car oui il s’agissait d’une attaque , organisée par des réplicants , des nexus 8 pour être précis.

Ces modèles n’avaient pas de durée de vie limitée, comme les nexus 6 de 2019.

Ce qui avait évidemment provoqué la colère des humains et entrainé des pogrom anti réplicants.

Ceux-ci se sont vengés et un provoqué le black out de 2022.

Logiquement leur production sera totalement interdite , provoquant la faillite de la Tyler corporation.

Ils vont revenir en 2036 ,par la volonté de Niander Wallace , une sorte d’indsutriel philanthrope qui a permis à l’humanité d’échapper à la famine.

Pour lui l’avenir de l’homme est dans l’espace et pour y parvenir il aura besoin des réplicants.

Il va alors créer une nouvelle sorte de réplicant , ceux-ci sont plus surs que les précédents .

Ils font preuve d’une obéissance aveugle ,comme si ils étaient biologiquement incapables de se rebeller.

Ils sont si « fiables » qu’ils font même partie de la police et pour pousser le cynisme au maximum, certains sont même des blade runner.

Ils ont tout de même surveillé de près et doivent à chaque fin de mission passer un test pour savoir si ils sont toujours dignes de confiance.

Extrait

Dans blade runner 2049 on va suivre les aventures d’un d’entre eux.

Kd-6 3.7 ou k pour les intimes.

K n’est pas très apprécié des ses collègues de boulot , ni de ses voisins.

Il a pour seul compagnie une IA holographique sous la forme d’une jeune femme ,parfaite maitresse de maison.

Alors qu’il vient de retirer un nexus 8 , K trouve une boite qui sert de cercueil pours le squelette d’une femme morte en couche.

Le soucis, c’est que la femme en question était une réplicante et en plus vous la connaissez : il s’agit de Rachel.

LA Rachel qui s’est enfuit avec Richard Deckard 30 ans plus tot.

Va donc commencer une enquête pour le moins risquée pour K et dont le retentissment pourrait être dévastateur.

Le film étant récent , je n’irai pas plus loin.

Je vous le conseille néanmoins , pour une fois qu’une suite tient le pavé face au premier opus.

Le premier film justement qui va mettre en lumière un nouveau mouvement dans la SF , le cyber punk.

Le cyberpunk, qu’est-ce donc ?

Ce mot est composé de cybernétique qui est la science de l’étude des processus de commande dans les systèmes complexes , comme les ètres vivants, les machines et les systèmes sociologiques.

Cette science a été créée , si on peu dire , par Norbert Wiener.

Norbert Wiener était un mathématicien américain d’origine polonaise.

Durant la seconde guerre mondiale, il refuse de participer au projet Manhattan mais élabore un système de de défense aérienne qui permettra de concrétiser ses recherches sur la gestion de l’information.

Plus tard il se fera le fondateur l’utopie de la communication, pour lui l’homme est comme une machine en relation directe avec son environnement. Tout peut être réglé par la communication.

L’homme ne serait plus régi par un soi intérieur mais par les stimuli extérieurs ,les informations.

Mais dans cyberpunk, il y a aussi punk…

L’idéologie punk rejette tout carcan et toute forme de contrôle , on est loin du No Future souvent accolé à ce mouvement.

Le punk n’est pas pour tout détruire , ce n’est pas simplement l’anarchie.

C’est plutôt la mise en avant de la liberté des personnes avec le moins de restrictions possibles.

Le cyber punk peut se résumer grossièrement à une libre circulation des informations, de la connaissance à qui le souhaite.

Tout cela peut sembler bien sympa mais la cyberpunk affiche bien souvent une atmosphère dystopique.

Cette liberté à tout crin se paye par une dérégulation sauvage qui donne l’impression de se retrouver en plein far—West , ou seule la loi du plus fort règne.

Le mouvement cyberpunk est apparu dans les années 70 aux Etats-Unis.

Inspiré par les travaux Timothy Leary  psychologue et militant pour l’usage des drogues psychedeliques , le mouvement prend forme dans la Californie hippie des années 70 et les labos d’informatique

Où cette discipline balbutiante et parfois approchée par les drogues psychédéliques, LSD en tète.

Les possibilités qui s’ouvrent a ces chercheurs leur donnent des idées d’une société de la communication libre voire libertaire.

Voici donc le cyberpunk.

Le manifeste

Si au cinéma il a vu le jour avec Blade Runner en 1982 , sa forme première ,c’est la littérature.

C’est le livre Neuromancien de William Gibson qui va réellement populariser le cyberpunk.

Nous sommes dans le futur ,pas de date précise , mais trop loin.

On va suivre les peripeties de Case.

Case est un cow-boy, un hacker, un cyber pirate qui vit en volant des données dans la matrice, un super réseau informatique.

Mais Case est plus précisément un ex cow-boy , un jour il a eu la bonne idée de doubler un de ses commanditaires.

Au lieu de le tuer, le commanditaire en question a imaginé une revanche bien plus perverse.

Il lui a inoculé une toxine qui a détruit une partie de son système nerveux, celle qui lui permettait de se connecter à la matrice.

Car se connecter à la matrice ou l’étendue, son autre nom, demande plus qu’une box internet et un ordinateur.

Il a du se faire greffer des implants sur lesquels il branche des électrodes , seul moyen d’accéder à l’étendue.

Les améliorations mécaniques ou électroniques sont monnaies courantes, voire indispensables pour pourvoir travailler et même parfois vivre dans un monde capitaliste ou les conglomérats semblent avoir la main mise sur à peu près tout.

La seule parcelle de pouvoir gouvernemental présente, semble être la police de Turing.

Elle veille au grain sur les intelligences artificielles qui sont omniprésente ,symbole de la puissance des grandes familles , des industries et des armées.

Les IA en question sont conscientes, certaines  ont même une nationalité mais pas autonomes.

Les autorités et leur propriétaire qui qui craignent une émancipation de celles-ci et de ‘l’ouverture d’une boite de pandore électronique.

Au début nous faisons donc la connaissance avec un jeune homme qui ère sans but de bar en bar, sinon pour picoler et avaler toutes sortes de drogues.

Il vivote de petits trafics et autres arnaques.

Un soir lors d’un de ses périples alcoolisés, il est abordé par une jeune femme Molly.

Molly est elle aussi bien évidemment « optimisée », : nerfs optique améliorés, des lames rétractiles sous les ongles, etc…

Elle l’emmène voir un certain Armitage ,qui lui propose un contrat :braquer une intelligence artificielle.

Mission pratiquement impossible, elles disposent d’un pare-feu, appelé glace dans le livre, vous noterez le coté saugrenu de la chose…

Tous ceux qui s’en approchent se font griller le cerveau.

Vu le niveau d’immersion demandé pour accéder à la matrice, il est naturel que l’effet retour doit être assez violent.

Une équipe se forme et voila tout ce beau monde en route pour une station orbitale pour braquer l’IA de la famille Tessier-Ashpool.

On se rend bien compte que le livre date des années 80 , les conglomérats ont des noms composés, et souvent avec un consonance européenne et/ou asiatique, ce qui apporte un supplément d’exotisme à un lecteur nord-américain.

Dés lors, le genre va se développer dans tous les domaines.

La recette

Pour savoir si une œuvre est cyberpunk, sans vouloir forcement tout mettre  dans une case, on peut  citer quelques ingrédients qui en font partie.

Il y a d’abord une société capitaliste, où les entreprises toutes puissantes ont quasiment remplacé les états.

L’environnement a morflé, pollution, absence de faune naturelle…

La technologie est très développée et ce dans beaucoup de domaines : transports : on va facilement dans l’espace, communication : il y a un réseau télématique  puissant qui permet de vivre dans un monde virtuel très immersif , mais aussi technologie du vivant : transhumanisme , greffes mécaniques et ou électroniques, robotique, clonage…

On retrouve aussi des communautés qui refusent cette course à l’armement techno et qui forment des « réserves » de citoyens libres comme ils s’appellent

Le héros de l’histoire n’en est pas forcement un , c’est le loser parfait , une petite frappe, un voyou ou une personne lambda qui n’a aucune ambition particulière.

Après le schéma est classique, situation de base, péripétie et résolution.

Le cinéma a été très productif dans le genre cyberpunk

Ca a commencé véritablement dans les années 80.

On a eu droit a de belles réalisation mais aussi des œuvres beaucoup moins qualitatives.

Tron réalisé par Steven Lisberger en 1982 fait assurément partie de la première catégorie

On y suit les mésaventures à la fois réelles, dans le sens que ça se passe dans « la vraie vie » , mais aussi numériques de Kevin Flynn créateur de jeux vidéo.

Victime de spoliation de la part d’un de ses anciens collègues , il veut rétablir la vérité mais se retrouve propulsé dans un jeu.

Oui dit comme ça ,ça peut paraitre farfelu mais bon dans le cadre du film, ça fait sens…

Une fois dans le jeu, il va devoir affronter des adversaires informatiques pour pouvoir le finir.

A ceci près qu’il n’a qu’une vie, ça ne s’engage pas très bien tout ça.

Sauf que, c’est lui qui à conçu ces jeux !

D’un point de vue technique, le film ouvre une nouvelle ère, celle des films conçus par ordinateur.

La fameuse CAO des années 80 ,la conception assistée par ordinateur , qui a l’époque faisait office d’avant-garde technologique mais qui maintenant est à la portée du grand public.

C’est tellement devenu courant aujourd’hui, qu’on s’étonne quand un film présente des effets spéciaux non-numériques.

Vont suivre d’autres films, de facture tout aussi bonne.

Ils ne vont pas cocher toutes les cases du cyberpunk mais pourront être définis comme tels.

Je vous l’ai déjà dit, le cyberpunk n’est pas une case que l’on doit remplir , c’est plus un esprit qui doit s’en dégager.

Robocop , décrit la haute technologie dévoyée et le transhumanisme.

Total recall , les mondes fictifs par l’implantation de faux souvenirs.

Il y e aussi des films moins bons.

Dans Johnny Mnemonic , adapté d’une nouvelle éponyme de Wiliam Gibson ,le protagoniste est un coursier qui se donne des airs haut de gamme.

Il dispose d’un implant qui lui permet de transporter des données en toute sécurité ,sans risque de piratage , mais à vouloir trop en faire et choisir les mauvais clients, il devient la cible d’une chasse à l’homme.

On y retrouve quasiment tous les éléments cités précédemment mais , à l’image de son personnage principal, il se donne des airs qualitatifs ,qu’il n’a pas.

L’intention de départ est bonne mais on a affaire à un film de série B

La tentation de faire un parallèle entre Johnny Mnemonic et Matrix est tentante, surtout dés les premières images, dans les images de synthèse, on croit deviner les lignes de code de la matrice…

On y retrouve Keanu Reeves évidemment, mais aussi les systèmes de branchement pour accéder au réseau, une prise à l’arrière du crâne.

Mais la différence de traitement est énorme, les effets spéciaux de Johnny Mnemonic font pitié à voir.

Certes le film a presque 30 ans mais Matrix n’est sorti que 4 ans plus tard !

Matrix justement, archétype du film cyberpunk.

Le héros est en devenir, il vit comme un citoyen anonyme, noyé dans la masse des la population jusqu’à ce que …

Le rapporta à la réalité est inversé , il a baigné toute sa vie dans un monde imaginaire et pour le fuir, il doit se débrancher.

Alors que classiquement , le cyberpunk voit le personnage principal plongé dans un monde fictif pour fuir la réalité.

Un peu avant matrix, il y eu Strange Days réalisé par Kathryn bigelow  en 1995.

Nous sommes en 1999 ,quelques jours avant l’an 2000 et cette date symbolique cristallise les tensions , de plus un rappeur Jeriko One est assassiné ,ce dernier se voulait être le porte parole des laissés pour compte et il annonçait une révolution pour l’arrivée de la nouvelle année.

De son coté ,le héros, Lenny Nero ,est un ancien policier reconverti dans la vente d’un produit particulier.

Une nouvelle technologie SQUID ,permet d’enregistrer toutes les informations transmises au cerveau.

Celles-ci sont revendues sous le manteau car illégales.

Initialement utilisée par la police pour constituer des preuves irréfutables, elles est détournée par un public accro à ce genre de voyeurisme poussé à l’extrême.

Cela devient comme une drogue de vivre par procuration les expériences d’autrui, que ce soit un exploit sportif ou une expérience plus intime voire un crime.

La aussi on retrouve une atmosphère sociale et environnementale dégradée, une technologie qui permet de s’évader vers une vie ,qui même si elle est véritable pour son « émetteur » n’en est pas moins fausse, simulée pour la personne qui en profite.

Et ce schéma revient souvent , le monde cyberpunk n’est pas des plus reluisant et chacun cherche un moyen de s’en affranchir , la drogue ne semble plus suffire, il faut maintenant des stimuli plus immersifs et plus élaborés.

En 2001 Mamoru Oshii  réalise Avalon.

Dans ce film on va suivre le parcours d’une joueuse du jeu Avalon.

Jeu de guerre illégal, parce que sinon ,c’est pas drôle…, qui a la particularité de rendre accro certains joueurs et ce jusqu’à la mort.

Leur esprit y étant comme aspiré sans aucun espoir de retour.

Pour info ,Avalon dernier escale des soldats morts sur le champ de bataille est l’ile ou reposerait la dépouille du Roi Arthur

Mamoru Oshii a également réalisé , entre autres 2 films d’animation dans le plus pur style cyberpunk.

Ghost in the shell 1 et 2.

Ghost in the shell retrace une enquête de la section 9 ,une unité anti-terroriste et en particulier de 2 des ses agents : le major Mokoto kusanagi et Batou son second.

Transhumanisme

Tous deux sont des cyborgs et vont traquer un pirate informatique ,le tout sur fond de guerre des services ,d’espionnage et de politique.

Leur statut de cyborg pose également la question de leur humanité, jusqu’à quel point on peut encore être considéré comme un humain.

Dans le cas du major Kusanagi, seul son cerveau est « d’origine » ,on dit que le cerveau est le siège de l’ame.

Oui mais , il ne suffit pas d’un cerveau pour vivre ,un cerveau sans corps ou inversement , ça marche beaucoup moins bien.

Et un cerveau avec un corps artificiel ,ca donne quoi ?

Sur le papier ,on a la meilleure combinaison possible, on n’est plus sujet au affres de la biologie , le corps ne commence pas à se dégrader de manière régulière et irremediable.

Une pièce mécanique , ça se répare ou ça se change.

Bref c’est l’idéal.

En théorie, mais au niveau intellectuel, qui dit que ça n’influencera pas l’esprit et dans quelle mesure ?

Comment peut évoluer un esprit dans un corps avec une bonne santé et une jeunesse quasiment éternelle ?

A quel point cela pourrait devenir grisant ?

Au bout de quelques années, nous apprenons que notre enveloppe charnelle n’est pas invincible, que nous ne sommes pas éternels, que nous avons « une date d’expiration ».

Cette certitude d’une existence temporaire, influe forcément sur nous et notre humanité.

Il y a une saga cinématographique qui être estampillée cyberpunk : terminator.

On alterne en tre deux époque, mais l’une d’elle est vraiment dystopique.

Et dans certains opus on s’en approche beaucoup.

Il s’agit dans ce cas du combat de l’homme contre la machine.

De l’être humain , qui est mal barré en lutte contre un ennemi quasi-omnipotent , Skynet.

La aussi la communication est primordiale, skynet trompe son monde avant de frapper et les humains recherchent et essayent de faire passer l’information comme quoi ça pourrait mal se goupiller.

Et c’est peu de le dire….

L’exemple de film cyberpunk le plus récent est sans conteste Ready player one de Steven Spielberg sorti en 2018.

L’histoire , dans une société un peu défaite en proie aux appétits capitalistes et aux affres climatiques, la population semble avoir trouvé dans l’Oasis , un refuge ou elle peut échapper à ce monde mal en point.

L’oasis est un jeu en réalité virtuelle , un monde à vrai dire où l’on peut quasiment y passer sa vie tant les possibilités sont infinies.

On peut y créer ,y jouer ou tout simplement vivre une vie idéale.

Dans le cyberpunk, le réseau, la matrice,l’étendue, le monde virtuel quel que soit son nom, est la nouvelle drogue, un échappatoire pour tout ceux pour qui la réalité est trop dure a supporter.

Un palliatif qui peut être organisé par ceux qui justement font de votre vraie vie un enfer…

Le terme oasis dans ready Player one est judicieux, il est à l’image de ce que tous nous imaginons, il ilot de verdure au milieu du désert.

Le héros que nous allons suivre est un jeune homme comme tant d’autres , juste un peu plus malin que les autres et qui va devenir le fer de lance de la lutte contre la méchante compagnie qui va chercher à s’emparer de l’Oasis.

On sent dans les racines , l’impulsion de départ du cyberpunk, un mouvement qui veut s’émanciper de la société dans laquelle l’action prend place.

Une société corrompue, malade, polluée, où les états sont défaillants et où les entreprises ont pour ainsi dire pris le relais.

Un mouvement libertaire où les petits , les losers, les laissés pour compte vont pouvoir , non pas se venger mais créer une société à leur image , libre des carcans du monde actuel.

Cela passera par les réseaux, l’information.

On dit que l’information est le nouveau pouvoir, dans le cyberpunk, c’est bel et bien le cas.

Celui qui sait peut anticiper, il ne va pas subir.

Idée apparue dans le limbes du mouvement hippie et dans les labos universitaires d’informatique, le cyberpunk ne prône pas la destruction d’un système mais la création d’un nouveau qui prendrait logiquement la place du précèdent pour peu que cela soit fait avec intelligence.

C’est dans l’ordre des choses que d’évoluer.

Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouveau numéro de Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?