Tron est sorti en 1982, année bénie pour la SF ( cf blade runner). Mais n’a pas vraiment connu le même succès. L’approche un poil abrupte a peut-être joué. Ou alors ce film ferait parti de ces créations qui sont sorties trop tôt ? Car il aborde des sujets qui seront traités avec plus de succès dans d’autres œuvres … mais plus tard.

Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?

Aujourd’hui, je ais encore vous parler de cyberpunk, d’intelligence artificielle et d’un monde peuplé de gens avec un disque dans le dos…

Aujourd’hui je vais vous parle de Tron.

Le film sorti en 1982 est une idée de son réalisateur  Steven Lisberger.

L’histoire ?

Nous sommes en 1982 et faisons la connaissance de Kevin Flynn .Kevin est un programmateur de jeux vidéos

Il est doué mais surtout licencié …

Le patron de la société ENCOM , Ed Dillinger a pris ombrage du talent de Kevin et après lui avoir volé la paternité de ses jeux vidéo l’a gentiment remercié, euphémisme que l’on utilise pour ne pas dire viré.

Kevin va donc ouvrir une salle d’arcade.

Alors, pour les plus jeunes des auditeurs, une salle d’arcade est un lieu où l’on trouvait une multitudes de bornes de jeux.

Une borne de jeu est un meuble avec un écran et quelques boutons pour jouer ,debout dans la majorité des cas , à un seul jeu et le challenge consistait à obtenir le score le plus élevé et à pouvoir l’inscrire sur l’affichage de la dite borne. 

Je vous parle d’un temps ….

Mais pourquoi regrouper ces bornes dans ces lieux ?

Croyez moi … ou pas dans les années 80 internet n’existait pas et les gens avaient besoin de se rencontrer physiquement , les jeunes plus particulièrement dans ce genre d’endroits.

De plus les premières consoles coutaient une fortune et le mode multijoueur n’existait quasiment pas.

Bref, c’était les derniers endroit à la mode.

Mais Kevin malgré le succès de sa salle d’arcade est frustré.

Frustré de s’être fait voler ses créations, de s’être fait viré.

C’est pourquoi, il conçoit un programme CLU pour trouver au sein d’ENCOM les preuves des malversations de Dillinger.

Mais le système informatique d’ENCOM est bien protégé par le MCP , maitre contrôle principal.

Et celui-ci va rapidement tailler CLU en pièce.

Kevin va devoir se rendre physiquement chez ENCOM , plus facile à dire qu’à faire.

Il va être aidé en cela par 2 employés qui lui sont restés fidèles.

C’est donc nuitamment que Kevin va s’introduire dans le bâtiment et commencer ses recherches.

Mais rapidement le MCP se rend compte de la présence de Kevin et va tout faire pour le contrecarrer.

Y compris le téléporter dans le système informatique, plus précisément dans les programmes de jeux.

Mais comment me direz-vous, oui comment ?

Il se trouve que chez ENCOM on travaille aussi sur la téléportation grâce à un canon électronique.

La téléportation , bien que purement spéculative de nos jours est déjà très bien théorisée.

Son principe est de dématérialiser un objet ou un corps pour transférer son « information » et le re matérialiser.

Tout ceci étant bien entendu totalement hypothétique.

Comment dématérialiser un corps sans y mettre fin et comment le re-matérialiser dans le bon ordre ?

Plongée au cœur du système

Bref, toujours est-il que Kevin se retrouve dans les geôles du MCP.

Ce dernier est non seulement sadique mais également philosophe.

Kevin a pour ainsi dire vécu pour le jeu vidéo , hé bien il mourra par le jeu vidéo.

En attendant son funeste destin ,Kevin fait la connaissance de CROM et de TRON .Eux ce sont des programmes , qui déplaisent au MCP et qui vont devoir lutter pour survivre.

Le premier jeu auquel il est confronté est un melange de casse-brique , de pelote basque et de squash.

Il est opposé à un adversaire qui lui envois une balle qui si elle touche le sol fait disparaitre une partie de ce sol.

Kevin après un début difficile gagne ,et pour cause il a conçu ce jeu…

Le MCP l’envoie alors sur un autre jeu bien plus dynamique et violent : les motocycles lumineux.

Un jeu de course de moto , mais pourquoi lumineux me direz-vous ?

Je vous répondrait que c’est une bonne question et que j’y viens.

Quand elles se déplacent les motocycle laissent derrière elles un ruban .. lumineux ,c’est bien vous suivez

Sauf que cette trainée , ce n’est pas comme les avions dans le ciel , ce n’est pas simplement de la condensation.

C’est un ruban bien solide ,qui plus est vertical , on est très proche de ce qu’on appelle un mur.

Sur lequel vont s’écraser les pilotes dont les réflexes ne sont pas assez aiguisés

Et croyez-moi, il en faut des réflexes ,surtout au vu de la trajectoire des motos , les virages sont pris à angle droit !

Dans ce jeu le héros est accompagné de CROM et TRON, ils parviennent à gagner contre l’autre équipe et en plus ils prennent la fuite.

Ils ont en tête de trouver le lieu où se trouve le MCP pour le réduire au silence.

La tache s’avère rude et même mortelle pour CROM.

Aidé par deux autres programmes YORI et DUMONT , il va tenter d’implanter un virus tel un cheval de Troie pour détruire le MCP.

Ce qui sera fait au prix du sacrifice de TRON.

Revenu dans notre réalité Kevin obtient enfin la preuve de sa paternité des jeux vidéos qu’il a créé. Il démet Dillinger de ses fonctions pour prendre sa place.

Sorti en 1982 la même année que Blade runner , il ne marquera pas l’esprit des fans de sf autant que le film de ridley scott.

Certes ces 2 films auront une première carrière faiblarde mais blade runner va acquérir au fil des ans un statut   quasi iconique.

Tron pour sa part va rester plus confidentiel.

Pas vraiment un succés …

Pourquoi ?

Son aspect visuel tout d’abord, il est semble-t-il le premier long métrage a opter pour les effets spéciaux numériques non seulement pour les personnages mais pour les décors.

Il s’agit ni plus ni moins qu’un monde virtuel au propre comme au figuré.

Les décors « extérieurs » dans le monde informatique sont intégralement conçus par ordinateur, il y a 40 ans de ça …

Certains décors ont une allure psychédélique.

La technique est simple et connue, vous faites un décor noir entièrement.

Vous y appliquez dans des endroits bien précis de la peinture fluorescente rouge, verte ,bleue que sais-je.

Et vous éclairez tout ça à la lumière noire.

Le résultat plutot déroutant est typique des boites de nuits.

De mon époque hein , je ne sais plus à quoi ça peut ressembler aujourd’hui

Emission de boomer aujourd’hui.

 Le traitement visuel des personnages est lui aussi particulier

Dans le monde virtuel les avatars sont filmés en noir et blanc, leur combinaison également à l’exception de rubans lumineux qui changent de couleur selon leur état.

Ce qui donne un aspect à la fois ancien et moderne des personnages.

A noter que le concept d’avatar n’est pas encore concret en 1982 , mais le film sera precurseur dans ce domaine, Kevin flynn a un avatar qui lui est identique une fois intégré dans le système informatique.

Même chose pour TRON et YORI qui sont des programmes conçus par les amis de Kevin ,vous savez ceux qui l’ont aidé à enter dans ENCOM. Ils sont à l’image de leur créateur.

Bon la technique à l’époque étant balbutiante, les effets spéciaux ne sont pas fluides et desservent un peu la dynamique des mouvements des personnages.

Bon ça c’est l’aspect esthétique du film, ça compte mais ça n’explique pas complètement le faible intérêt du public pour le film.

C’est peut-être le milieu dans le quel se déroule l’action qui n’a pas parlé au public.

En 1982 la culture du jeu vidéo en particulier en France n’est pas ce qu’elle est aujourd’hui.

Et les salles d’arcade ne concernent que les grandes villes.

L’idée des mondes virtuels est un concept encore flou pour le grand public et les parents ne sont pas forcément enclins a aller voir un film aussi abstrait avec leurs enfants.

Et les progrès dans le domaine des effets spéciaux numériques sont tels qu’il va vite être considéré comme dépassé.

De plus les mondes virtuels ne vont vraiment impacter le grand public qu’à la fin des années 90.

Tout ça fait que Tron n’accèdera pas au niveau d’œuvre fondatrice du mouvement cyberpunk.

Pourtant elle coche plusieurs critères : technologie de l’information ,un univers ,certes virtuel , mais sous un régime autoritaire…

Le propos reste tout de même globalement positif , production Disney oblige.

C’est peut-être ce supplément d’âme dystopique qui va lui manquer pour accéder au panthéon du cyberpunk.

Et qui ne lui permettra pas de trouer de successeur….

En tout cas jusqu’en 2010

Une suite

Tron Legacy ou héritage en français est réalisé par Joseph Kosinski 

Au début du film on retrouve Kevin flynn qui explique à son fils à quoi ressemble ce mystérieux univers la grille.

Nous sommes en 1989 et Kevin est un patron reconnu est adulé , on s’approche de ce qu’a été l’idolâtrie autour de Steve Jobs.

Mais un jour il disparait et le mystère demeure au fil des ans , alimentant ainsi les théories les plus folles.

Nous voila en 2010 , la société ENCOM a survécu à la disparition de Kevin mais a pris un chemin comment dire pour le moins capitalistique.

Ce qui déplait à certaines personnes, entre autre Alan Bradley ami fidèle de Kevin qui a tenu l’entreprise à bouts de bras après la disparition de ce dernier.

Alan qui avait conçu le programme TRON.

Il y a quelqu’un d’autre qui ne voit pas d’un bon œil la direction que prend ENCOM et qui tous les ans se fend d’une petite blague, un pied de nez à ses dirigeants.

Cette année, il va distribuer gratuitement le système d’exploitation qui devait être vendu à vil prix.

Cette personne n’est autre que le fils ce Kevin, Sam.

Celui-ci vit en marge de la société, confortablement rassurez-vous , et semble toujours hanté par l’absence inexplicable de son père.

 De retour de sa petite escapade, il reçoit la visite d’Alan Bradley qui en plus de le féliciter pour son action annuelle lui annonce que Kevin lui a envoyé un message via son pager.

Alors, un pager est un petit appareil qui existait avant les téléphones portables et qui pouvait recevoir des messages courts.

Je me sens vieux aujourd’hui ….

Toujours est-il , le message en question aurait comme origine la salle d’arcades de Kevin , fermée depuis bien longtemps.

Sam s’y rend et par hasard trouve un accès secret à un labo informatique.

Et tout comme son père dans la premier TRON, il se retrouve plongé dans un monde virtuel.

Et comme dans le premier film, l’accueil est toujours aussi rude.

Sam se fait capturer par un engin volant et dirigé vers un centre de tri où est décidé le sort des personnes raflées.

Ses compagnons d’infortune , des programmes pirates, sont désintégrés.

Sam lui est envoyé au jeu.

 Tiens !

Il se retrouve dans une  arène ou il va devoir affronter d’autres joueurs à un jeu qui s’apparente à un mélange de casse brique, de pelote basque et  de squash

Tiens !

 Mais le fils est visiblement moins doué que le père et il se retrouve rapidement en mauvaise posture face à son adversaire.

Ce dernier se rendant compte que Sam n’est pas un programme mais un concepteur l’épargne et va le mener vers son chef.

Petite parenthese : dans le monde virtuel de Tron il semble exister une sorte de religion alimentée par les programmes.Ils se sentent redevables de leur existence envers ces êtres au statut divin qui leur auraient donné vie.

 L’existence des concepteurs semble sujette à caution par certains programmes alors que d’autres sont persuadés de leur existence et leur vouent un véritable culte.

De là a dire que Sam ,c’est jesus …

Un parallèle avec l’approche de la religion comme on l’entend dans le vrai monde

Toujours est-il que sam est presenté au chef

Chef qui va se révéler être le père de Sam , du moins en apparence…

En réalité, c’est CLU , l’alter égo informatique de Kevin.

Et apparemment un truc ne s’est pas passé comme prévu.

CLU après lui avoir dit qu’il était coincé dans ce monde l’expédie dans l’arène participer à une course de moto lumineuse

Tiens !

Autant le squash, c’est pas la tasse de thé de Sam, autant la moto , ça lui parle.

Et il se débrouille plutôt bien.

Mais CLU lui aussi est doué sur une moto.

Et avant de se faire trucider par ce dernier , Sam est sauvé par un élément extérieur au jeu.

Celui-ci ou plutôt celle-ci, Quorra , le conduit vers son véritable père.

Kevin qui vit reclus dans une demeure au beau milieu de terres hostiles.

Mais à sa grande surprise, Sam va retrouver un père stoïque voire distant.

Ce genre d’accueil après 20 ans de séparation a de quoi laisser perplexe.

Il y a toutefois une bonne raison, CLU est le double numérique de Kevin ils sont par essence liés très profondément.

L’un étant le clone de l’autre, les choix ou actions de Kevin influent forcement sur CLU.

CLU se nourrit même de la force de Kevin

Ce qui l’oblige a une conduite toute en retenue.

Pragmatique mais terriblement frustrant.

Kevin explique à son fils comment la situation en est arrivée à ce point :

Il a créé CLU pour l’aider à fonder un système parfait avec l’aide de TRON qui a finalement survécu à la fin du premier film.

A la poursuite de la perfection

Or, on le sait bien, la perfection n’existe pas.

On peut y tendre, on peut la frôler mais jamais on ne l’atteint, jamais.

La notion même de perfection est totalement subjective.

Une création, une chanson, une peinture peuvent paraitre parfaites mais cela dépend du point de vue de la personne qui regarde.

Rien n’est parfait.

Un exemple : la Joconde, nombreux sont ceux qui qualifie ce tableau de parfait , mais sur quel critère ?

Pour ma part je le trouve bien mais sans plus , voire sympa.

A partir de quels critères on le qualifie de parfait ?

La qualité d’éxecution ? , ok mais c’est tout ?

Une œuvre d’art a pour but de provoquer une émotion ,sentiment humain , c’est le moins que l’on puisse dire.

La perfection est dans l’œil de celle ou celui qui regarde, ce n’est pas quantifiable.

Alors demander à un programme , même si il est le reflet de son concepteur de réaliser un objectif aussi flou que la perfection d’un système informatique est une démarche vaine.

Vu que lui-même ne saurait identifier la perfection , ou alors une sorte de perfection pour lui-même ce qui conduit CLU a ériger une tyrannie et a provoquer un génocide.

Même TRON qui était le garant de la protection du système sera converti à la pansée de CLU

Kevin se voit donc bloqué par le mimétisme de CLU et par sa culpabilité d’avoir créé un monstre.

Sam ne peut se résoudre à l’inaction de son père et va donc retourner dans la cité pour trouver un moyen de revenir dans le « vrai monde ».

Quorra va l’accompagner dans sa recherche et le présente au tenancier d’une boite de nuit.

Tout est relatif, il fait toujours nuit dans ce monde virtuel !

A noter l’apparition à la place des DJ du groupe Daft Punk qui est à la manœuvre pour la bande originale du film.

Boite de nuit qui se révèlera être un piège ou va débarquer CLU mais aussi Kevin qui s’est résolu a agir pour sauver son fils.

Kevin, Sam et Quorra vont pouvoir fuir vers la source du signal vers le vrai monde ,sauvés in-extremis  par un TRON qui reviendra à de meilleurs sentiments.

Kevin au cours d’un affrontement final avec CLU permettra à Sam et Quorra de revenir vers le vrai monde.

Verdict

Visuellement le film de 2010 sera moins novateur que celui de 1982 mais les progrès de la technique en font un film réussi graphiquement.

Cela est rendu possible par la technologie OLED , pour faire simple ce sont des LED sous forme de panneaux souples qui peuvent êtres intégrés à des vêtements.

De plus elles ont une lumière diffuse ce qui donne un rendu onctueux.

On est à mille lieux des peintures fluorescentes et de la lumière noire du premier TRON !

Au niveau des décors, un monde sépare les 2 films.

Les progrès en matière informatiques sont quasiment exponentiels.

Presque 30 ans séparent les 2 films.

Le décor de l’antre de Kevin font furieusement penser à la fin de 2001 l’odysée de l’espace avec ce mobilier qui mélange à la fois le classique et des couleurs tranchées ente le noir profond et le blanc éclatant.

Les motocycles lumineux ont-elles aussi eu droit à un lifting, le pilote n’est plus engoncé dans un cockpit, il enjambe la machine mais fait presque communion avec elle.

Et le ruban qu’elles laissent derrière elles gagne en souplesse, presque comme un élément liquide.

Mais toujours aussi infranchissable.

A l’image du premier TRON legacy ne va pas soulever l’enthousiasme des foules

 Pourquoi ?

Faire une suite à un film qui n’a pas vraiment marqué le grand public à l’époque est peut être un élément de la réponse.

Alors oui le film a parfois des passages contemplatifs où on prend plaisir a voir de la belle image sans que l’histoire y gagne.

Critique que l’on fera également au film suivant de Joseph Kosinski : Oblivion avec Tom Cruise.

Film d’une beauté incroyable mais qui aura un succès tout relatif.

Il faut dire que Kosinski est surtout un réalisateur tourné vers la belle image, au détriment du scénario ?, à voir.

Petit aparté : la technique du remplacement numérique du visage d’un acteur aussi appelé Deep-fake en est à ses balbutiements en 2010 , et ça ce voit.

Le Kevin jeune et CLU ont droit à ce traitement et ça donne un résultat pas du tout naturel.

D’autant plus qu’on sait que ce n’est pas le vrai visage.

C’est ce que j’appelle l’effet rogue One.

Dans le film de l’univers star Wars ,le deep fake est utilisé 2 fois, attention ,je vais divulgâcher.

Il s’agit de 2 personnages dont l’actrice et l’acteur sont décédés.

Il y a le moff Tarkin, au sujet duquel je n’avais pas fait le rapprochement, il est décédé en 1994 ;

Ce deep fake, pour moi est passé comme une lettre à la poste.

Le second est plus problématique, il s’agit de la princesse Leia.

Carrie Fischer son interprète nous a quitté en 2016, c’est relativement récent.

Et ça on l’a en tète quand on la voit dans le film….

Les films Tron parlent d’un même sujet avec près de 30 ans d’écart, sujet qui a tellement évolué au niveau technique qu’on se demande si ils peuvent avoir un lien de parenté.

He bien oui, Car dés qu’on a commencé à parler de machines intelligentes, on a parlé de leur anima.

De leur âme , si tant est qu’on puise leur en affubler une .

L’intelligence artificielle est présente dans la sf depuis qu’on commence a évoquer les créatures mécaniques.

Les robots en font le réceptacle le plus parlant, le plus concret.

Pour qu’ils puissent interagir avec les personnages biologique ou même les autres robots , ils ont été pourvus d’une intelligence.

C’est quand même plus sympa d’avoir affaire à un protagoniste « intelligent » et qui a de la conversation.

Même si le fait de le faire parler est plus un recours scénaristique.

 Dans TRON , l’IA n’est pas concrète dans le monde réel .

Dans le premier elle se manifeste dans le vrai monde par des lignes qui apparaissent sur un écran, dans le 2 on l’évoque à demi-mots.

Après dans le monde virtuel elle prend forcément une consistance.

C’est logique , il faut un réceptacle pour la rendre concrète et le monde étant une projection elle peut prendre la forme qu’on veut.

Un totem rotatif rouge dans Tron, un clone de Kevin Flynn jeune dans Tron legacy.

L’IA est encore quelque chose d’abstrait.

On en parle de plus en plus mais ça reste difficile a concrétiser.

Le grand public ne sait pas à quoi on affaire.

 On a l’idée d’un programme informatique un peu costaud qui vit sa vie dans les tréfonds d’un super ordinateur.

Un peu comme une bête tapie dans l’ombre prête a bondir et a vous sauter à la gorge.

Le monde des IA est tellement vaste et diversifié.

C’est pourquoi je vous propose de faire un tour d’horizon du sujet le mois prochain, histoire de vous montrer ce à quoi on pourrait avoir affaire.

JE vous donne donc rendez-vous dans un mois pour un prochain numéro de Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?