Les écrans sont partout autour de nous : au travail, à la maison, dans le creux de nos poches et dans les rues de nos villes. Ils prennent des formes diverses: téléphone, tablette, télévision et autres objets connectés. Ils apparaissent de plus en plus tôt dans nos vies.
Les jeunes de l’Espace Jeune de Pont de Buis se sont donc penché·e·s sur la question : comment bien grandir avec les écrans?

Vivre sans écrans ?

Comme la quasi-totalité de la population française, les jeunes de l’Espace Jeune de Pont de Buis sont entouré·e·s d’écrans. Ils et elles y passent du temps notamment pour se divertir. Les jeunes y trouvent de nombreux poins positifs :
– les écrans permettent d’être en contact avec des personnes qui sont loin de nous
– on peut jouer à des jeux, regarder des films ou des séries
– on peut s’informer et se renseigner
– on peut garder des souvenirs comme des photos
– on peut acheter et vendre des choses

Mais les jeunes sont aussi critiques à l’égard des écrans :
– les écrans sont mauvais pour les yeux
– on peut devenir accro
– il y a des théories du complot qui circulent sur internet
– on peut être victime de piratage ou de harcèlement en ligne

Pour autant, est-il possible de vivre sans écrans aujourd’hui en France ? Les jeunes ont tenté de relever le défi 6 jours sans écrans !

Prévenir le cyberharcèlement

Mm. Quenet, proviseure du collège François Collobert, est l’invitée de nos jeunes journalistes. Son rôle est notamment de s’assurer du bon climat scolaire au sein de l’établissement et du bien être des jeunes. A l’époque des écrans, comment en tant que proviseure d’un collège gère-t-elle la question du cyberharcèlement, ce harcèlement qui continue au delà des portes du collège, sur internet ?

Après une situation grave de harcèlement en ligne en 2021, Mm. Quenet a fait intervenir un professionnel de la maison de l’enfance et de l’écoute. Cette année, une équipe du collège a reçu une formation pour prévenir le harcèlement scolaire. L’objectif est de mettre en pratique la méthode de la « préoccupation partagée ». Dés qu’une situation de tension est connue, des temps d’échanges et de prises en charges sont mises en place par cette équipe.

Si vous subissez une situation de harcèlement ou en êtes témoin, parlez en à votre entourage. Vous pouvez aussi appelez le 3020. Même si vous n’en avez pas conscience, des personnes bienveillantes vous entourent et peuvent vous aider.