Sujet ,o combien funky, la chose militaire est présente en SF , très présente….
Elle imprègne une grande partie du panorama de la sf à bon ou moins bon escient.
Si elle se veut plutôt garante de l’ordre ,elle ne fait néanmoins pas dans la dentelle.
Mais ne nous arrêtons à la simple image d’un homme en arme mais voyons ce qu’on va trouver derrière: bienvenue au pays kaki
Vous reprendrez bien un peu de Science-fiction ?
Pour débuter cette 4 -ème saison, je vais aborder un sujet léger, marrant voire rigolo : la guerre…
Aujourd’hui je vais vous parler de Sf militaire
On va pas se mentir, la Sf est violente, pas totalement mais bien souvent.
Et ce sous plusieurs formes , sociétale, environnementale, financière…
La violence dont je veux parler ,c’est une violence institutionnelle ,regie ,théoriquement par des règles bien précises mais qui ,vous vous en rendrez compte sont souvent bafouées.
Les militaires sont très présents en SF , sans forcément être au premier rang.
Parfois leur présence st tellement evidente qu’on l’oublie.
Star wars par exemple : L’armée est présente dans tous les épisodes !
Quelle soit privée, au service d’un conglomérat, d’une nation au même d’un empire.
Sans compter la résistance ou la rebellion qui n’est pas à proprement parler une armée.
Si on évoque des militaires dans un récit ,ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle.
Ils sont là pour nous défendre d’un péril ou alors nous en mettre plein la tronche.
Choisi ton camp camarade.
Revue des effectifs
Quand il s’agit de nous défendre, les résultats sont mitigés :
Dans World invasion battle Los Angeles : des Marines se retrouvent à se défendre contre des aliens qui envahissent leur voisinage, ils se battent quasiment dans leurs jardins.
Le combat se fait au corps a corps, les soldats sont en prise directe avec leur ennemi.
Les images font penser à une vraie guerre, comme celles que l’on peut voir quasiment tous les jours à l’époque ou sort le film en 2011.
Une guerre urbaine ou chaque carrefour est sujet à un guet-apens.
Mais une guerre où les envahisseurs, hé bien ,ce sont les américains.
Le parallèle est saisissant avec la 2 eme guerre d’Irak qui a eu lieu entre 2003 et 2011.
Je ne sais pas si c’était l’intention du réalisateur Jonathan Liebesman qui se serait inspiré d’un évènement survenu durant la seconde guerre mondiale.
A la fin , ils gagnent , mais est-ce vraiment une surprise ?
Toujours dans le genre on se prend une invasion et on essaye de la repousser :
Edge of tomorrow : la on suit les déboires d’un officier porte parole de l’armée de coalition qui va bien malgré lui être plongé dans un débarquement sur des plages françaises pour combattre un ennemi qui est apparu en Allemagne et qui a envahi l’Europe, tiens , ça me dit quelque chose…
A vous aussi je suppose, le clin d’œil est un peu appuyé…
Le film est sorti en 2014 , année du 70 eme anniversaire du débarquement en Normandie.
Là en plus d’extraterrestres on a droit à une histoire de boucle temporelle.
L’officier en question est un couard, on lui a ordonné de participer à la première vague du débarquement pour être au plus près de l’action est de la faire vivre aux téléspectateurs.
Il tente de se débiner, mais il est rattrapé et incorporé de force dans un groupe d’assaut.
Je ne le juge pas moi-même je ne sais pas comment je réagirais en de pareilles circonstances et je vous met au défi d’être absolument sur de votre réaction dans ce cas .
Le malheureux se retrouve donc en première ligne et ,évidemment ,ça ne se passe pas bien, doux euphémisme pour dire qu’il va mourir explosé par une mine anti personnel.
Mais il ne va pas mourir seul ,faible compensation il va trépasser en compagnie d’un extra-terrestre ,mouais
Sauf que cet extraterrestre a des capacités particulières , celle de pouvoir revivre sa dernière journée et ainsi de pouvoir agir différemment et contrecarrer les tactiques adverses.
Ce n’est pas pour rien que ce film a été comparé à un jour sans fin
Quand c’est une « méthode de travail » ,c’est pratique on revoit sa copie pour s’améliorer
vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : polissez-le sans cesse et le repolissez ; ajoutez quelquefois, et souvent effacez
Citation de boileau
Mais quand on subit cet avantage ,c’est pas la même
On apprend que le pauvre homme subira cette épreuve un nombre incalculable de fois.
Dans les 2 films que je viens d’evoquer, on se rend compte que le cadre militaire est à l’image qu’en a le public.
Un bulldozer qui avance sans se poser de questions, sans états d’âmes , le tout sans forcément de succès qui plus est et qu’il faut que quelqu’un sorte du cadre pour débloquer la situation.
L’électron libre qui volontairement ou pas va devenir l’élément perturbateur
Qu’il agisse en solitaire à la façon cow-boy ou juste qu’il soit là au mauvais endroit au mauvais moment.
Dans ces cas là, l’armée n’est pas le plus à son avantage.
Et même de manière générale, ce n’est pas un portrait flatteur qui en n’est fait.
La fin justifie les moyens me direz-vous, certes tous les coups sont permis et nulle part en Sf il n’est fait allusion à la convention de Genève concernant les droits et devoirs des armées.
Quand il s’agit de défendre son pays, sa planète ,son espèce ont a tendance à moins faire la fine bouche.
L’instinct de survie rend le pas sur la réflexion et on n’épargne aucun coup à l’ennemi.
Tous les coups sont permis
Et dans certains cas, on envoie des enfants à la guerre.
Dans la stratégie Ender par Orson Scott Card ,nous faisons la connaissance d’Andrew ender wiggin
Son surnom Ender a plusieurs sens ,Tout d’abord il est le dernier d’une fratrie , le 3 eme dans une société ou seulement 2 enfants sont autorisés par famille. Il est le dernier ,celui qui ferme le banc.
Ses ainés, un frère et une sœur ont échoué dans la mission qui leur était attribuée.
Il est donc conçu pour palier à leur défaillances, ça fait beaucoup de poids a porter pour ce petit être déjà promu à une grande destinée avant même sa naissance.
Ender veut aussi dire en anglais : celui qui finit , et c’est prémonitoire.
Le monde dans lequel Ender arrive est un monde qui a survécu à une invasion extraterrestre.
L’audace et le sacrifice d’un seul homme a permis la victoire sur le fil des humains.
Au moment ou commence l’histoire, la guerre n’est pas finie et les humains redoutent une nouvelle confrontation.
Ils vont donc aller chercher les Doryphores sur leur planète d’origine pour les neutraliser à la base.
Ender suit donc un parcours scolaire et militaire pour devenir un stratège et ainsi mener la flotte terrienne à la victoire.
Pour cela il va passer plusieurs niveaux de qualification et on va le voir progresser à une vitesse impressionnante.
Le dernier palier de sa formation est la simulation de commandement d’une force spatiale expéditionnaire vers la planète des Doryphores.
Je vais m’arrêter là dans l’histoire pour ne pas tout déflorer.
On voit ainsi un nouvel élément de la SF militaire apparaitre : le mensonge, la manipulation.
Et quand on y réfléchit, la désinformation a toujours fait partie de la stratégie militaire.
Les militaires ont toujours voulu en connaitre le plus possible de l’adversaire et que ce dernier en sache le moins sur vous.
Le cheval de Troie , exemple typique de la manipulation.
Je vous disais un peu plus tôt que les militaires n’étaient pas vraiment mis à l’honneur dans les divers récits que je vous ai présenté.
Il y a un livre où c’est tout le contraire.
Du patriotisme
Etoiles grade à vous de Robert Heinlein.
L’auteur peut être présenté comme un réactionnaire ou un patriote, ça dépend du point de vue.
En 1958 alors qu’un comité préconise l’arrêt des essais nucléaires américains ,il fonde un groupe de pression pour le maintien de ces essais.
Ses collègues écrivains de sf vont un peu tiquer.
Il est vrai que la majorité des écrivains de sf sont au mieux apolitiques ou alors carrément de gauche voire libertaires à l’image de Philip K Dick.
La sf en général est plutôt progressiste et prône l’ouverture vers l’autre et la decouverte d’autres univers.
Heinlein dénote un peu dans ce paysage et il va en réaction se lancer dans l’écriture de straship trooper en version originale , étoiles garde à vous en français
Titre inspiré d’une chanson de Guy beart … Sérieusement
L’histoire :
On suit Johnnie Rico qui decide de s’engager dans l’armée pour participer à ce qui sera nommé plus tard la guerre des punaises.
C’est que Johnnie est indeci au sortir de ses études et il va tout simplement suivre ses amis dans cette voie, un peu aussi par bravade envers ses parents qui sont anti-militaristes.
La société dans laquelle vit rico est particulière.
A la fin du 20 eme siecle, une guerre mondiale éclate mais un terme y est mis rapidement , toutefois cela va entrainer des troubles dans le monde occidental mettant à bas les différents systèmes démocratiques.
L’ordre reviendra par l’action des vétérans ,ils vont constituer d’aborde des comités de surveillance et ce modèle constitué dans l’urgence deviendra alors la norme.
Cette initiative viendrait pour contrer une tendance des plus jeunes a vouloir « profiter des leurs droits sans aucune contre-partie
C’est ainsi que s’établira une fédération terrienne à 2 vitesses.
Il y a les civils qu’ont n’ont pas le droit de voter et ceux qui auront effectué leur service fédéral et qui deviendront des citoyens.
Dans cette socièté le droit de vote n’est pas un droit absolu qui s’acquiert à la naissance.
Il faut le mériter
Le fait d’être un simple civil n’empêche en rien d’avoir une vie normale.
Ils sont simplement considérés comme des membres secondaires.
Ils sont nécessaires à la société mais ne peuvent espérer l’influencer.
On a le choix, rester dans son coin a attendre que ça se passe ou faire partie de l’élite qui décidera en faisant preuve de bon sens civique de l’avenir de la fédération.
Le vote n’est plus un acquis mais un droit du sang versé, celui du citoyen ou de l’arachnide.
Arachnide ennemi mortel de la fédération terrienne qui va détruire plusieurs villes terriennes et que les humains vont tenter de détruire tout au long du livre.
Arachnides qui vivent comme les fourmis et qui forment une entité commune qui pourrait être assimilée à du communisme.
La ficelle st un peu grosse mais bon.
Une adaptation de ce livre verra le jour à l’écran.
Réalisé par Paul Verhoeven , le film Straship Trooper divisera le public et les critiques.
Autant pour Heinlein on connaissait « le sens du vent « , ses accointances militaristes et anti-communistes ne faisaient pas débat
Autant pour le film de Verhoeven , ça semblait moins clair.
D’aucun ont descendu le film en lui prêtant des intentions pro-militaires et expansionnistes.
Mais d’après le réalisateur, c’était plutôt une satyre d’une société martiale.
Son souhait était de dénoncer le militarisme rampant dans les sociétés occidentales.
Pour la forme, il avait choisit des acteurs propres sur eux et qui avaient surtout œuvré dans des sitcoms ou des soap opéra.
Il voulait utiliser leur plastique hollywoodienne et leur précédentes apparitions à contre-emploi pour justement forcer le trait.
Histoire de se moquer de cette société limite eugénique pour porter son message.
Visiblement c’était trop subtil…..
Le film est librement inspiré du livre, on suit à peu près le même parcours mais les accents sont mis sur des épisodes différents.
Dans le livre , la formation civique et ensuite militaire de Johnnie Rico est très précisément decrite, les 2/3 y sont consacrés.
C’est surtout pour donner à l’auteur de la place pour présenter et détailler sa vision d’une société aux mains d’une junte militaire qui a résolu nombre de problèmes causés par une classe de jeunes gens fragiles.
Ce bouquin est à mille lieux de l’esprit « woke »
Dans le livre, l’effondrement de la civilisation occidentale est la cause d’une génération plus prompte à protéger ses acquis qu’une certaine idée du patriotisme
Dans le film, hormis la séquence traditionnelle des la présentation des protagonistes au début , on ne s’attarde pas trop sur leur parcours pré opérationnel.
Verhoeven a plutôt accès son œuvre sur les opérations militaires victorieuses ou pas et y a ajouté un soupçon de romance.
Dans le domaine des films qui racontent les classes de jeunes incorporés, on ne pourra pas mieux faire que Full Métal Jacket de Stanley Kubrick.
L’attention a été surtout portée sur les affrontements, qui sont spectaculaires et bien gores comme à l’habitude pour le réalisateur batave.
Un autre aspect de est également mis en avant dans le film , la propagande.
L’art de manipuler les foules
Elle est présente dès les premières images , sous forme d’un journal qui donne les dernières nouvelles du front ,un peu comme pendant la deuxième guerre mondiale.
Dans le cadre d’une séance de cinéma avant le film ,on diffusait un résumé de l’actualité surtout militaire. A l’époque la télé n’existant pas, c’était un moyen de « voir » la guerre.
Le petit plus de ces journaux, c’est le lien qui donnait accès à du contenu supplémentaire.
Petite révolution à l’époque ou internet commençait a être connu par le grand public.
Et aussi étonnant que cela puisse paraitre , ce genre de procédé n’est pas si vieux ,pour les médias français en tout cas .
Toujours est-il que la propagande est ultra présente dans ce monde en guerre .
Et elle ne donne pas forcement que des bonnes nouvelles, les échecs sont publics ,les victimes ne sont pas occultées.
Ce qui de prime abord peut paraitre surprenant.
Mais le public ne serait pas dupe, on ne peut le gaver de bonnes nouvelles constamment.
Il faut lui monter que la guerre provoque des dégâts humains et matériels.
Mais il faut montrer juste ce qu’il faut , la bonne dose pour susciter l’attention permanente du public et lui faire comprendre qu’il faut rester vigilant.
Un délicat mélange entre crainte de l’ennemi et nécessité de supporter l’effort de guerre.
Il faut que le peuple aime son armée et en cela la propagande leur mache un peu le boulot.
Les soldats sont toujours présentés à leur avantage, propres sur eux, efficaces souriants….
On ne sait jamais, si on peut aussi susciter des vocations.
Dans l’œuvre suivante, vous verrez là aussi que la propagande est bien présente et pas qu’un peu.
Une guerre sans fin
Mais avant ça je vais vous parler de Joe Haldeman
Joe est né à Oklahoma city en 1943.
Cette indication peut paraitre totalement banale, mais elle nous dit 2 choses .
C’est un américain et il est pile dans la tranche d’âge des hommes qui sont appelés à servir sous les drapeaux surtout quand ces derniers sont plantés au Viêt-Nam.
C’est ainsi que le 14 septembre 1968 il va manquer de peu de passer l’arme à gauche.
Grièvement blésé par une mine, il va passer cinq mois dans un hôpital.
Il va être victime également d’un autre traumatisme, celui-ci moins physique que mental mais pourtant redoutable : le syndrome de stress post-traumatique.
Il dira être encore victime d’angoisses 20 ans plus tard.
La reconnaissance de ce syndrome est très récente et on n’ose imaginer les générations de soldats qui ont du vivre avec ce mal invisible.
Toujours est-il que Joe pour se défouler écrit un premier roman : Au service de la guerre.
Mais c’est l’ouvrage suivant qui va nous intéresser ici : La guerre éternelle
Comme pour son premier livre, il va beaucoup s’inspirer de son expérience au Viêt-Nam.
Il va même en tirer l’incipit du roman.
L’incipit c’est les premiers mots d’un livre, ça faisait un moment que je voulais le placer celui-là.
Bref : Ce soir nous allons vous montrer huit manières silencieuses de tuer un homme.
Paradoxal quand on sait que ceux à qui on apprend ça vous se battre contre des taurans dont on ne sait rien de la morphologie.
Petit retour en arrière : Nous sommes en 1998 et on découvre le saut collapsar
Un collapsar est une étoile en fin de vie qui implose mais avant qu’elle ne devienne un trou noir.
Dans notre monde , c’est un état théorique dans celui de Haldeman ,c’est concret et ça sert pour les voyages spatiaux.
Ce phénomène permet de voyager à presque la vitesse de la lumière et ça va avoir son importance.
Toujours est-il que des expéditions sont envoyées un peu partout.
Mais en 2007 une sonde revient sur Terre , cette sonde agissait comme un témoin ,une boite noire pour vaisseaux spatial, comme quoi quelque chose de pas forcement bien s’est passé.
Et là , il s’est passé un truc pas top mais qui va amener à une énorme révélation.
Le vaisseau que suivait la sonde a été detruit par des extraterrestres .
Nous ne sommes pas seuls dans l’univers et pas de bol , ils n’ont pas l’air pacifiques….
Mais pourquoi les nommer Tauran ? , L’attaque s’est déroulée à coté de l’étoile d’Aldébaran dans la constellation du Taureau.
Comme Aldébarien, c’est pas simple à prononcer on choisit Tauran.
On fonde alors l’AENU Armée d’Exploration des Nations Unies.
Armée d’Exploration, tout un programme.
Pour les soldats qui vont constituer cette armée , la selection est un peu differente.
Au lieu de ramasser des wagons des conscrits plus ou moins volontaires , on « recrute » l’élite, des personnes très intelligentes avec une très bonne condition physique.
Ils ne sont pas nombreux au départ , une centaine, on vise la qualité plus que la quantité.
Après une formation de base sur Terre , voila nos soldats d’élite en route pour Charon , planète froide et brutale.
Mais on a beau voyager à une vitesse proche de celle de la lumière, les trajets ne se font pas en un claquement de doigt.
Et là il faut que je vous parle du voyage à la vitesse de la lumière, Bien que purement théorique pour le moment ,il fiat l’objet de théorie bien perchées.
Pour faire simple, si on voyage dans un vaisseau en partance de la terre et qu’on accélère jusqu’à la vitesse de le lumière, le temps dans le vaisseau va passer moins vite que sur Terre.
Alors attention : ça ne veut pas dire que vous aller vivre au ralenti dans le vaisseau.
Vous vivrez comme sur Terre mais de leur point de vue vous bougerez moins vite.
C’est un question de perception par rapport à son référentiel temporel.
Je vais pas rentrer dans les détails, ce n’est pas le lieu et puis je ne suis pas assez calé dans le domaine.
Sachez juste que plus vous allez vite, plus le temps des autres va passer rapidement.
Donc premier voyage pour nos soldats et plus particulièrement pour le soldat Mandella le personnage principal de l’histoire.
C’est lui qu’on va suivre tout au long de cette guerre.
Le voilà parachuté pour sa première mission sur Aleph à la recherche des taurans.
Problème , personne ne sait à quoi ressemble un Tauran.
Et c’est un malheureux herbivore qui va en faire les frais.
La suite va être encore plus dramatique.
Les terriens sont en approche d’une base Tauran.
Ainsi donc va avoir lieu la première rencontre entre les deux espèces.
Amis ,pourquoi Wallace a-t-il saigné à mort ?
Amis, pourquoi Bruce a-t-il expiré à tort ?
Reste dans ton lit gluant de sang
Ou marche vers la victoire
Surprise du chef , durant leur formation on leur a implanté un conditionnement hypnotique sous la forme d’un poème a la gloire des héros écossais qui ont lutté contre l’envahisseur anglais.
Les soldats sont subitement transformés en de bètes sauvages que ne pensent qu’à tuer ,exterminer leurs ennemis.
Les taurans ,eux ne comprennent rien à ce qui se passe et se font décimer.
Le terme de boucherie s’applique bien à ce qui se passe.
Ainsi donc a eu lieu la première rencontre entre les deux espèces.
Les affrontements vont aller crescendo ,avec des armes toujours plus efficaces et dévastatrices
Car chaque voyage dilate le temps hors de la temporalité de Mandella et de ses camarades, l’histoire est basée sur eux et donc le temps « exterieur « ne va pas à la même vitesse.
Ce que veut dire que les Taurans qu’ils vont affronter lors de la prochaine bataille auront potentiellement des années d’avance technique sur eux.
Et que dire des permissions, après 2 ans de service Mandella retourne sur Terre qui elle est 25 ans plus tard.
Il va subir un énorme décalage, par exemple : son jeune frère ressemble à son père.
La société qu’il retrouve a changé, déjà elle subit une économie de guerre et en 25 ans l’évolution légitime qu’on voit progresser à vitesse « normale », Mandella se là prend en pleine tronche.
Et ça ne va pas aller en s’améliorant.
Ce décalage l’auteur l’a subi lors de ses permissions pendant la guerre du viet-Nam.
Les américains n’avaient que les infos télévisées pour appréhender la guerre de l’autre coté du pacifique.
Ils vivaient dans une société certes au fait de ce qui se passait mais dans un certain confort qui les anesthésiait un peu.
Et ça ne pouvait que servir le gouvernement de l’époque, un combat supposé juste qui se déroulait au-delà de l’horizon.
Seuls les manifestation de « hippies »,le retours des blessés et des cercueils devaient troubler quelque peu le climat.
Un jour on combat des aliens , le lendemain on se retrouve dans son pays qui ne l’est plus vraiment.
Je vous laisse découvrir par vous même la suite du roman.
A noter qu’une bande dessinée en 3 tomes en a été tirée, et je vous la conseille chaudement.
Que ce soit sur Terre ou à des années lumières , les soldats en Sf sont confrontés à des adversaires pour le moins exotiques, terribles et déterminés.
Mais les problématiques sont les mêmes , quelques soit les degré de sophistication des armes employées.
Tuer ou être tué ,défendre son pays sa planète quitte a y laisser une partie de soi , physique comme mentale.
Les décisionnaires feront toujours des soldats de la chair à canon ,simple conscrit ou élément d’élite ils devront aller au contact.
En sf la chose militaire est aussi peu subtile que celle que nous connaissons.
De la force brute pour faire plier l’ennemi.
Pas de place à la philosophie ,elle taille dans le vif.
Masi c’est malheureusement ce qu’on demande à une armée d’accomplir.
Elle obéit à un pouvoir politique.
Peut-être est-ce là son point faible ?
Avant de terminer cette épisode , un énorme merci à Elise et Virginie pour les compléments d’info.
Je vous donne rendez-vous dans un mois pour le prochain numéro de Vus reprendrez bien un peu de Science-fiction ?