L’ambiance particulière mais appréciable d’ « Internal Working Model »

Aujourd’hui on va parler de l’autrice-compositrice et interprète anglaise Liela Moss.

Liela à débuté sa carrière en 2003 dans le groupe The Duke Spirit, mais sa carrière solo démarre en 2018 avec son premier album « My Name Is Safe In Your Mouth ». Le 13 janvier 2023, Liela Moss a sorti son 3ème album : « Internal Working Model », qui comporte 9 titres, chez le label Bella Union.

Le deuxième titre de cet album, dont on va parler tout de suite, s’intitule ‘WOO (No One’s Awake)’. Le morceau est ouvert par une instru dont on distingue peu les différentes notes. Un son métallique, qui sonne presque comme des casseroles, rythme cette instru avant que la voix grave de Liela vienne se poser sur l’ensemble. La seule voix que l’on entend sur cet album, si on ne compte pas les 3 featuring, c’est celle de Liela. Elle fait les choeurs elle-même dans des tonalités plus ou moins aiguës selon les harmonies souhaitées. Dans ‘WOO’, on retrouve donc des choeurs plutôt aiguës sur les couplets et des choeurs plus graves et peu audibles sur le refrain. Sur l’entièreté du morceau, la basse se laisse entendre, tandis que le deuxième refrain laisse plus entendre les synthés.  Après le deuxième refrain, on retrouve un bridge à deux voix. Le morceau se termine par une partie ou la voix est mise en valeur et l’instru est moins mise en avant. C’est cette partie où la voix est valorisée qui close le titre.

Le prochain titre est le 7ème sur la tracklist. Il s’agit de ‘Come And Find me’. Débutant avec un son électro rythmé par le même son métallique que dans la chanson précédente, un synthé vient s’ajouter à cet ensemble. Liela commence ensuite à chanter, puis, après sa première phrase, le rythme est amplifié par le son des cymbales. Le ton de la voix de Liela est grave, orné par des choeurs toujours interprétés par elle-même, parfois graves, parfois aiguës, notamment sur le refrain et à certains autres passages de la chanson. La batterie qui s’ajoute sur le refrain ajoute de l’énergie au titre. On entend même un court solo de la batterie après lequel le synthé accompagné des choeurs de Liela se lance dans un bridge. La fin est plus énergique. On y entend un mélange d’une voix avec un effet, des choeurs et d’une voix plus clean. C’est une véritable cacophonie mélodique qui clos ce titre ainsi que ce Sonar !